L’Odyssée De La Belle Hélène – La Gorgone Méduse -

L’Odyssée de la Belle Hélène – La Gorgone Méduse -(suite de l’épisode posté le 29-04-2019)

Hélène était bien installée sur le dos de Pégase, lequel volait à grands coups d’ailes en direction du centre de la Cité de Rhodes. Tout se passait bien, Hélène était sortie vainqueur du Colosse et avait largement méritée d’entrer dans la célèbre Cité. Tout se passait bien … en effet… sauf que tout d’un coup, le vent se mit à souffler violemment alors qu’aucuns signes précurseurs auraient pu annoncer une éventuelle tempête. Le ciel s’assombrit en une fraction de secondes et un vent violent vint donc par surprise s’accentuant à une vitesse inouïe, balayant tout sur son passage. Pégase avait beau essayer de lutter, démultipliant ses coups d’ailes, rien n’y faisait, le souffle trop puissant le faisait vaciller, reculer, le balançait dans tous les sens et ses forces s’épuisant, il fut emporté comme une brindille. Hélène s’agrippait comme elle le pouvait à l’encolure de son ami le centaure mais ses forces cédant aussi, elle finit par lâcher prise et fut aussi emportée comme une petite herbe. C’est donc dans ce tourbillon venté qu’ils disparurent dans le sens opposé de Rhodes. La tempête les emmena séparément très loin … Pégase, à l’instar d’Hélène, ne savait pas où la tempête l’emmenait …Quant à Hélène, elle finit par s’évanouir de fatigue à force d’essayer de lutter en vain contre les éléments destructeurs de la nature bien plus forts qu’elle …

Le corps inanimé d'Hélène gisait ainsi, à demi nu, sur le sable d'une petite plage... La violente tempête l'avait déposée là, après qu'elle fut emportée à des kilomètres de Rhodes. Inerte, abandonnée, elle ne semblait guère plus qu'un débris à la tunique déchirée, son abondante chevelure lui faisant comme une épaisse couronne d'algues mordorées... le ressac venait se briser sur les formes douces et marquées de son corps nu... Une sensation... comme un toucher provoqué par les petites vagues qui allaient et venaient sur elle.

.. C'est ce qui réveilla la belle évanouie... Elle ouvrit les yeux, mais dut immédiatement les refermer, éblouie par l'intense luminosité du soleil au zénith. Prudemment, elle les ouvrit à nouveau, progressivement... Cette fois, l'éclat solaire fut tempéré par le mouvement de sa tête cherchant une éventuelle ombre… Elle reprit doucement ses esprits et se redressa assise. Qu’était devenu son ami Pégase ? Ou était-elle ? Comment un vent si violent put se lever sans signe précurseur ? … Etait-ce l’œuvre de la nature ou d’une action divine l’empêchant de se rendre à Rhodes ? C’est en se posant ce genre de questions qu’elle regarda tout autour d’elle. Devant ses yeux, une magnifique plage et son sable fin annonçant plus loin une mer calme et d’un bleu méditerranéen magnifique se perdant au lointain horizon. A sa gauche et à sa droite, la plage continuait pour se perdre dans de multiples criques. Elle se retourna et découvrit derrière elle, une falaise à pic, impressionnante par sa hauteur et flanquée à une vingtaine de mètres de l’endroit où se trouvait la Troyenne. Entre elle et ladite falaise, des rochers inhospitaliers aux angles acérées… Falaise à l’évidence, impossible à franchir… Seul le petit bruit récurrent des vagues se faisait entendre … Pas âmes qui vivent, visiblement, si ce n’est quelques mouettes au loin tournoyant au-dessus de la mer.

Hélène décida de ne pas rester assise se disant que le cas fort probable où la tempête fut provoquée par une Divinité, cela voulait dire que l’endroit où elle se trouvait en ce moment n’était pas dû au hasard mais bien parce que la Volonté Divine voulu qu’elle s’y trouva. Pour quelle raison ? Elle n’en savait rien mais elle était bien décidée à le découvrir… Elle marchait déjà depuis une dizaine de minutes le long de cette plage, traversant de bien belles criques tout en pensant à Pégase, se faisant du souci pour lui, se demandant s’il était encore en vie … Dans une de magnifiques calanques, elle vit un spectacle qui l’interpella et la stoppa de stupeur.
Des dizaines de marins, mais aussi des pirates, corsaires, flibustiers où autres hommes principalement des navigateurs étaient figés en statues de pierre en de diverses positions comme pétrifiés à des moments précis où ils devaient être en train de se mouvoir. Sans être excessif, il devait être près d’une centaine éparpillés ci et là, certains accolés à la falaise, d’autres sur le sable, ou les pieds dans l’eau ou sur des rochers… Ses statues de pierre n’étaient pas naturelles pour la Belle Hélène et elle comprit très vite que ces pauvres malheureux avaient été changés et figés en pierre, mais par qui ? Et pourquoi ?... Ce qui intrigua, aussi Hélène, seuls ces hommes et leurs vêtements étaient devenus du minéral, c’est-à-dire que le reste, comme leur armes, (épées, poignards, haches, couteaux, etc …) étaient restés intacts et pendaient pour la plupart accrochés aux ceintures des statues ou étaient tenus dans les mains figées…

Alors qu’elle observait attentivement les statues de pierre, elle entendit un bruit sourd de grosses vagues remuées venant de la mer, ce qui la fit se retourner spontanément. Hélène resta interloquée par ce qu’elle voyait, tout d’abord un énorme tourbillonnement dans l’eau, à environ 50 mètres de la plage. Quand, de ce tourbillon marin large d’environ 10 mètres de diamètre et d’un tournis se mouvant comme un siphon circulaire et rapide, jaillit une créature immense dans un fracas de vagues incessantes. Au même moment et sans qu’elle s’y attende dans la tête d’Hélène, une voix divine se mit à lui parler. Cette voix était claire et explicite :

- Quoi qu’il arrive, ne regarde pas dans les yeux cette créature, ne regarde surtout pas son regard où tu seras changée en statue de pierres comme ces pauvres marins …

Hélène reconnut cette voix, c’était celle du Dieu Apollon, son divin époux qui visiblement la protégeait. La belle décida donc de ne regarder que l’ensemble de la silhouette de ladite créature qui émergeait désormais au-dessus de l’eau élevée à environ 5 mètres du niveau de la mer.
Elle était d’une beauté incroyable, un buste et une tête de femme mais à la place des jambes, son corps se prolongeait par un corps sans fin, immergé, d’un serpent géant qui se perdait dans la mer. Elle paraissait menaçante car elle avait en mains, un impressionnant arc bandé par une flèche tout aussi impressionnante pointée en direction de la Troyenne. Cette dernière ne bougeait pas d’un iota car elle crut comprendre qu’au moindre mouvement, la créature lui décocherait sa flèche en plein cœur… Et tout se passa très vite, la belle Hélène n’eut même pas le temps de réagir que l’arc se détendit et la flèche fusa à une vitesse fulgurante. Mais elle passa à côté d’Hélène. Celle-ci entendit un puissant cri aigu, cri de douleur d’une bête agonisante, alors surprise elle se retourna et constata que la flèche avait transpercé en pleine tête un immense aigle géant qui s’était approché en grand silence fondant sur Hélène du haut de la falaise. Il avait encore ses serres acérés grandes ouvertes prêtes à emporter la troyenne et son bec crochu, très développé également grand ouvert. Mais cet agressif aigle tomba de tout son poids sur les rochers, mort sur le coup, d’une flèche qui n’avait pas raté sa cible entre les deux grands yeux rouge vif du grand rapace. La Belle Hélène comprit alors que la créature lui avait sauvé la vie. Cette dernière se fit entendre d’une voix sortie de nulle part, comme si elle correspondait par télépathie, car ses lèvres ne bougeaient pas :

- Ha ha ha !… Cet aigle en voulait à toi … toi… ma proie… car tu es à moi, désormais, petite humaine … Je remercie au passage mon ami, le dieu du Vent Eole de s’être manifesté et par l’aide de son souffle divin t’a amenée ici jusqu’à mon île… Il y a longtemps que je t’observe et sache que depuis ton union avec le Grand Apollon qui a daigné épouser une mortelle telle que toi Hélène la troyenne, la plus belle femme du monde terrestre, sache que tu fais des envieuses… La jalousie fait souvent rage dans l’Olympe depuis que tu es devenue l’épouse d’un des plus grands dieux existant.
Sache que je me nomme Méduse, une des trois Gorgones …
- Que me veux-tu, Méduse ?, répondit Hélène que plus rien n’impressionnait depuis ses si nombreuses aventures vécues (lire les 12 servitudes …)
- Ce que je veux ? … Mais toi … toi et ton corps … Tu ne crois pas que ce que tu as donné à Apollon, je ne l’aurais pas ! Tu vas devenir Mon esclave et ton destin dorénavant sera uniquement vécu pour me donner du plaisir … Et quand j’en aurais assez de toi, je te changerai en statue de pierre comme tous ces marins qui sont autour de toi et qui ont croisé mon regard …

Hélène évitait de regarder les yeux de la Gorgone, mais elle aperçut très nettement que les cheveux de Méduse étaient ‘comme vivants’ et se terminaient en des dizaines de boucles ayant une particularité effrayante ! En effet l’extrémité de chaque bouche de cheveux se finissait en … petite tête de serpent à la gueule largement ouverte et bougeait d’un air menaçant … Et tout d’un coup, plusieurs mèches de cheveux à la tête de serpent se mirent à s’étirer, poussèrent et avancèrent à une vitesse vertigineuse pour atteindre des dizaines de mètres en direction de la troyenne… Les ‘‘mèches-serpents’’ très vite enlacèrent la Belle Hélène qui ne pouvait pas se défaire des étreintes ayant face à elle plusieurs têtes de serpent dressées et prêtes à lui bondir dessus. Quelle fut sa surprise quand la Belle vit que certaines têtes de serpents de changeaient subitement en gland de sexe mâle d’humain… Les extrémités des mèches se transformaient en effet en de véritables phallus violacés et vigoureux se déplaçant avec une agilité incroyable tout autour du corps nu de la troyenne… Tandis que 2 longues et puissantes mèches enroulées autour des jambes de la troyenne lui écartèrent les cuisses, un phallus s’introduit dans la bouche d’Hélène qui ne pouvait éviter cette introduction buccale car sa tête était aussi enroulée et maintenue par une diabolique mèche de cheveux.

Hélène comprit vite qu’elle ne pouvait rien faire pour se détacher de Méduse et qu’il valait mieux obtempérer et essayer de prendre du plaisir au lieu uniquement de subir. Alors elle se décida à sucer ce gland violacé qui s’activait en des va-et-vient régulier dans la cavité buccale, lui baisant littéralement la bouche. Toujours les jambes maintenues largement écartées, un autre phallus en suspension devant le sexe de la belle, se mit à le pénétrer et s’activa lui aussi dans la chatte de la troyenne sans aucun préambule. Hélène sentait qu’on la labourait, qu’on la besognait comme un simple trou de plaisir. Mais cela ne la laissait pas de marbre et il lui fallut reconnaitre en son fond intérieur qu’elle prenait du plaisir à être baisée de la sorte… Le rythme régulier et cadencé des phallus qui la prenaient ainsi commençait donc à faire monter le plaisir de la belle, quand une autre mèche de cheveux au bout phallique s’approcha du cul d’Hélène. Il ne fallut que quelques secondes pour que celui-ci trouva le passage du trou de la troyenne qui se faisait enculer d’un seul coup. Hélène cria de douleur et de surprise, quand au même moment les extrémités d’autres mèches de cheveux se transformèrent en petites mains agiles qui venaient lui caresser les fesses, lui masturber son clitoris, lui malaxer les seins, lui caresser tout son corps chaud et fourré par ses trois orifices de femelle… Et la douleur de la sodomie sauvage se transforma assez vite en un plaisir jouissif… Cela dura assez longtemps et Hélène prenait son pied à multiplier ses jouissances, et ses orgasmes devenaient de plus en plus torrides. Plus les phallus et les mains s’activaient, plus les orgasmes étaient démesurés, atomiques …

Le visage et le corps de serpent de Méduse étaient restés à distance puisque ce sont ses mèches de cheveux qui en s’allongeant s’était approchés pour s’occuper du corps de la plus belle femme du monde. Et Méduse semblait prendre du plaisir à distance comme si les phallus et les mains des mèches en activité, lui procurait des jouissances intérieures car la Gorgone bougeait doucement, lascivement la tête de plaisirs ininterrompus. Quant à Hélène, à force de multiplier ses orgasmes qui se succédaient sans s’arrêter, elle commençait à fatiguer et elle se demandait quand ce si jouissif traitement s’arrêterait un petit moment, ne serait-ce que pour reprendre son souffle et ses esprits. Mais Méduse ne montrait aucun signe préfigurant une éventuelle pause et continuait inlassablement à baiser la troyenne par ses trois orifices bien remplis et par des mains extrêmement baladeuses et expertes… Et tout d’un coup, il se passa un évènement extraordinaire que visiblement Méduse n’avait absolument pas prévu …

Un dieu transperça le ciel à une vitesse prodigieuse et fonça sur Méduse qui n’eut pas le temps de réagir à cette intervention divine mais surtout très rapide et si subite. Ce dieu, du nom de Persée, était torse nu, une couronne de laurier sur la tête, un glaive menaçant en main et il se déplaçait rapidement dans les airs comme Superman ! En une fraction de secondes, Persée fut au-dessus de Méduse et sans attendre, il lui trancha la tête de son glaive. Aussitôt la tête de Méduse qui n’avait pas vu le coup venir sombra dans le tourbillon d’eau au fond de la mer emportant avec elle tout le corps de la Gorgone ainsi que les mèches de cheveux qui se retirèrent et tissèrent à une vitesse aussi rapide qu’ils s’étaient allongés, tantôt. Il ne fut que très peu de temps pour que tout son être maléfique soit avalé par la mer. Et en un instant, du tumultueux tourbillon, il ne restait plus que d’inoffensives vagues. A ce moment-là comme par miracle divin, les statues de pierre tout autour de la Belle Hélène redevinrent humaines et se mirent à bouger … Hélène se retrouvait assise à califourchon sur un rocher et regardait Persée s’approcher d’elle. Il avait un air pacifique et la troyenne comprit alors que Persée était intervenu à la demande du dieu Apollon …

(A suivre …)

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